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Les piqueuses de vers
Ces pêcheuses sont appelées "piqueuses de vers" de Bray-Dunes à Berck et "verrotières" à partir de cette ville.
Elles fournissent l’appât, la bouette aux hommes partant pêcher la morue a Islande -j'en parlerai dans un prochain article- et cette pêche permet aussi d'arrondir les fins de mois, avec la pêche de la guernade (cf. article précédent).
C'est l'arénicole qui est recherchée, un gros ver sédentaire qui vit dans 10 a 50 centimètres de profondeur. Parfois le ver mille-pattes, mais il est rare et ça pêche nécessite beaucoup de travail, donc peu de rentabilité.
La piqueuse de vers est habillée comme les guernadières, elle chausse parfois de vieilles chaussures comme ici:
mais bien souvent c'est pieds nus qu'elle va arpenter la grève avec son louchet, pelot, pour déterrer les vers qu'elle déposera ensuite dans un seau -noter la hauteur, peut être pour pas qu'ils ne s'enfuient?.
Je ne sais pas si c'était déjà le cas a l'époque mais aujourd'hui cette pêche est toujours pratiquée et on conditionne les vers roulés dans du papier journal; je ne pense pas qu'elles opéraient comme ceci le papier étant cher à l'époque.
Groupe de piqueuses de vers
à notre gauche une piqueuse et à droite une guernadière.
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Commentaires
Bravo et vivement la suite